En 2025, les données stockées sur Terre attendra 175 Zo. Dans ce chiffre impressionnant, une bonne partie est due à ce qu’on appelle le « Big data ». Cela désigne des ensembles de données extrêmement volumineux stockés - impossible à gérer par les capacités humaines - sur des bases numériques. Ces données sont par la suite utilisées dans des domaines tel que la physique, la santé ou encore par les grandes entreprises internationales comme Google ou Amazon. Cependant, l’utilisation de telles masses de données doit être régulée et protégée. Comment sont collectées et protégées les masses de données du Big Data? Nous verrons tout d’abord comment sont collectées les données puis nous nous intéresserons à leurs enjeux juridique aux niveaux professionnel et scientifique.

Le Big Data a vu le jour grâce à des évolutions technologiques. Tout d’abord, l’évolution des moyens de stockage a permis cette innovation avec l’apparition du «Cloud Computing». De plus, l’arrivée de technologie de traitement ajustées comme des nouvelles bases de données adaptées aux données non-structurées et la mise au point de modes de calcul à haute performance.

L’utilisation du «Big Data» par des entreprises apporte son lot de question et de problème juridique: à qui appartient la donnée ? Qui est autorisé à l’analyser ? Peut-on partager ces données? Dans le cadre des entreprises, l’utilisation des Big Data augmente toujours plus. La protection de ces masses de données utilisées pour améliorer et optimiser leur rendement est un sujet important. On pourrait parler de «vie privée des entreprises» car celles-ci commence à revendiquer une forte protection de leurs données sensibles, proche de celle en place pour les données individuelles.

Pour les scientifiques, les règles de protection des données sont souvent considérées comme des freins à leurs recherches. Lorsqu’ils ont besoin d’utiliser le Big Data, certaines dérogations ont été crées pour leur permettre d’effectuer ces recherches. Elles s’appliquent quand les règles de protection des données personnelles entravent totalement ou sérieusement leurs recherches. Les personnes dont les données sont ainsi utilisées en sont immédiatement informées.

Le Big data permet de stocker et de parcourir une quantité de donnée phénoménale. Apparaissant grâce à des évolutions technologiques, il a également fallu créer des outils pour permettre le traitement de ces quantités de données. Son utilisation a cependant apporté un grand nombre de questionnement au niveau juridique, non seulement au niveau des données personnelles mais aussi aux niveaux scientifiques et professionnels.

• Liste à puceCloud Computing: stockage des données à distance.
• Liste à puceZo: Zetta-octet. C’est l’équivalent de 270 octets soit 2*1021 octets.